La représentation des lieux est prise en compte à travers l’analyse du statut du document photographique et des ekphraseis à l’intérieur de quelques ouvrages d’Annie Ernaux ayant rapport au genre autobiographique. Plus particulièrement, l’étude du lien entre texte autobiographique et photos des lieux ainsi que la consultation des manuscrits et dossiers préparatoires nous permettent de dégager les traits d’une écriture qui intègre les images aux paroles dans la tentative d’évoquer d’une manière efficace le passé et les êtres disparus sans susciter le pathos.